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LA PRISE DE PAROLE : je vois des pratiques diverses en allant visiter. Je me demande quelle est la bonne manière de procéder ?

Dernière mise à jour : 6 avr.

Vous avez raisons de vous poser des questions car dans la même obédience, le même rite, on remarque des pratiques diverses. A quoi cela se trouve-t-il dû ? Au fait que les frères ne connaissent pas leur rite, qur ces modifications sont dûs à des frères venant d'un autre rite, que d'autres comme vous ne savent plus comment pratiquer. Il peut y avoir en prime des spécificités liées à la pratique rituelle authentique qui a disparu des loges.


La pratique usuelle consiste à se lever puis se mettre au signe d'ordre du degré et on attend.

Qu'attend-t-on ? Que le Surveillant de la colonne vous ait vu, qu'il frappe du maillet et dise : " V.M., un F. de la colonne demande l'autorisation de parler", que le V.M. ait répondu : " F. Srvt. : Donnez-lui l'autorisation de parler". Le Srvt s'adresse alors à vous disant ;:"Mon F, vous avez l'autorisation de parler".


On ne remercie personne pour avoir obtenu cette autorisation. Trop de FF remercient le Srvt, ce qui n'a pas de sens puisque ce n'est pas lui qui a accordé l'obtention de la permission de parler mais le V.M.


On parle alors en se tenant, en principe, toujours à l'ordre, en s'adressant uniquement au V.M. étant tourné vers lui. Il y a une exception qui concerne le rite de Stricte Observance où l'on ne reste jamais à l'ordre, on fait rapidement le signe et c'est tout quand dans les autres formes de travail ( REAA, RF, RER, REP, ) on se maintient à l'ordre. Il y a aussi celle où l'on dispense un f. Conférencier d'y rester vu la longueur de son intervention et la necessité de tourner les pages de sa planche ou travail.


Si on intervient dans le cadre des questions ou d'un complément d'information que l'on veut apporter sur une planche, on ne s'adresse jamais au Conférencier ni en regardant les ff des colonnes mais toujours et uniquement au V.M.


POUR LES RITES OU L'ON PORTE LE CHAPEAU EN LOGE


Il existe un fondement en maçonnerie, celui de l'égalité. Par conséquent il ne peut pas y avoir de différence de traitement entre les frères, officiers ou non. Ce qui élimine les propositions du style : "les officiers restent couverts, les autres non". Un tel propos introduirait une inégalité de fait, une discrimination, entre les frères de la loge, ce qui ne peut pas exister. D'ailleurs, au 18e siècle, on n'avait pas établi l'égalité en abaissant les nobles au niveau des roturiers, ce qui aurait été impenssable et constitué un véritable scandale pour l'époque, on avait "triché" en élevant les inférieurs au soit-disant rang des supérieurs. En fait, ce ne fut jamais véritablement le cas. Il y eut toujours des différences de traitement selon la qualité, la fortune, le statut social, les relations, etc.


Il y eut des loges strictement aristocratiques où jamais aucun roturier ne serait entré sauf pour satisfaire le caprice d'un prince ou d'un personnage de très haut rang. Cela continua avec l'Empire. Pour la première fois des roturiers accédèrent aux plus hauts rangs de la société, ce qui n'avait pas été le cas lors de la reprise des travaux post révolutionnaires où on trouva encore un noble, Roettiers de Montaleau à la direction du Grand Orient de France. Ce n'est qu'avec l'Empire que cela changea et l'on vit un plébeïen, Joseph Bonaparte, devenir Grand Maître du GODF. Pratiquement tous les Maréchaux d'Empire étaient maçons mais beaucoup ne se mélangeaient pas en loge et ils fréquentaient des loges dites de cour comme l'Impériale des Francs Chevaliers où ils se retrouvaient entre eux. Cela n'a jamais changé, il en va toujours ainsi de nos jours. On entend parfois au fil de nos visites "Il y a un f. important dans cette l., le F. untel, député ou sénateur ou autre". La discrimination continue. En quoi un politicien, fut-il député ou sénateur ou pape, qui n'est jamais présent dans la loge, qui n'apporte jamais rien à la Maçonnerie, à ses frères, au rite, est-il important et plus important que les autres ?


Cette inégalité ne peut pas exister dans le travail rituel. Tous les frères se valent sans valoir moins ou plus que d'autres. Le V.M. lui-même, n'a pas d'importance particulière, il assure sa fonction comme les autres pour que le travail s'accomplisse.


Certains pourraient objecter : " s'il y a des prières, il faut se découvrir ". Auquel cas, on pourrait objecter : " A quel titre ?" Dans toutes les églises catholiques, les hommes portaient le chapeau et les femmes des mantilles ou des foulards couvrant les cheveux. Les Juifs portent une kippa. Les musulmans ayant fait le pèlerinageà La Mecque portent le fez et dans les loges il faudrait être plus religieux que les fidèles en retirant ce couvre-chef ? Comme le dirait Laurent Gerra imitant Pierre Arditti, ces maçons qui veulent établir des différence de statut entre les ff en L. " ont mal ".


Si, dans votre rite, on porte un chapeau ou un tricorne, vous le gardez sur la tête. Il n'y a rien dans le rituel qui réglemente ce point.

 
 
 

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